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La nuit parisienne s’illumine au Trocadéro, écho festif de l’adoption par le Congrès de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française, le 4 mars. L’esplanade du Trocadéro, où se déploient fumigènes violets et résonne un hit de Beyoncé, devient le théâtre d’une joie collective partagée par des centaines de personnes.
Elles attendent, enlacées avec ses amies, l’annonce du vote, un tournant libérateur : l’avortement est désormais inscrit dans la Constitution, un événement sans précédent. “C’est une émotion immense, une victoire pour toutes les femmes,” exprime-t-elle, les yeux brillants de larmes.
L’annonce de la victoire est saluée par un déferlement de joie, sur fond de “Run the world (Girls)” de Beyoncé, tandis que la Tour Eiffel s’embrase de lumières. Le monument s’anime de messages lumineux multilingues, comme #AbortoLegal ou #MyBodyMyChoice, célébrant ce pas en avant.
Le résultat du Congrès couronne un combat politique de longue haleine, initié par la gauche et porté par les mouvements féministes, finalement adopté par le gouvernement après diverses tentatives législatives.
Un motif de fierté nationale
Emmanuel Macron, président de la République, exprime sa fierté sur X, soulignant le caractère exemplaire de cette avancée.
Soulignant ainsi, l’impact mondial de cette initiative française.
En gravant le droit à l’IVG dans sa Constitution, cinquante ans après sa légalisation, la France envoie un message d’espoir fort pour les droits des femmes partout dans le monde.
Selon Neil Datta, directeur exécutif du Forum parlementaire européen pour les droits sexuels, cette mesure, hautement symbolique, pourrait encourager l’amélioration des lois sur l’avortement à l’échelle globale, à l’instar de l’impact mondial de l’annulation de Roe versus Wade aux États-Unis pour les opposants à l’avortement.

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Une pierre de lance pour les partis progressistes
Cette décision française pourrait inspirer les progressistes à travers l’Europe et au-delà, même dans les contextes où la constitutionnalisation n’est pas envisageable, ouvrant la voie à des libéralisations législatives.
Environ 41% des femmes en âge de procréer vivent dans des pays aux lois restrictives sur l’avortement. Cette avancée française est perçue comme un signe d’espoir face à une tendance mondiale inquiétante de restrictions.
Et très confiant dans la capacité des progressistes à faire avancer les droits des femmes partout dans le monde.
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