Quelles sont les cinq décrets chocs qu’à signés Trump sitôt investi ce 20 Janvier 2025 ?

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    Le 20 janvier 2025, marquant le début de son second mandat à la Maison-Blanche, Donald Trump a rapidement imposé son empreinte en signant cinq décrets qui ont fait l’effet d’un séisme politique. Fidèle à son style provocateur et résolument orienté vers des changements radicaux, ces décisions ont suscité à la fois l’enthousiasme de ses partisans et la controverse parmi ses détracteurs.

    Ces mesures, annoncées dès le premier jour, reflètent sa vision politique audacieuse et sa volonté de redéfinir les priorités des États-Unis sur les plans national et international. Retour sur ces cinq décrets qui ne laissent personne indifférent.

    Décrets chocs signés par D. Trump lors de son investitue

    Le 20 janvier 2025, à peine investi, le président Donald Trump a signé plusieurs décrets exécutifs marquants.

    Voici les cinq principaux :

    Déclaration urgence nationale frontière sud
    Déclaration d’une urgence nationale à la frontière sud.

    Déclaration d’une urgence nationale à la frontière sud

    Dès son investiture, Donald Trump a relancé l’une de ses promesses emblématiques en déclarant une urgence nationale à la frontière sud des États-Unis. Cette décision vise à accélérer la construction d’un mur entre les États-Unis et le Mexique, un projet controversé qui avait marqué son premier mandat.

    En justifiant cette mesure par la nécessité de renforcer la sécurité nationale, Trump a également ordonné l’application immédiate de politiques migratoires plus strictes, incluant des expulsions accélérées et un contrôle renforcé des points d’entrée.

    Le mur, selon Trump, est une solution incontournable pour réduire l’immigration clandestine, limiter le trafic de drogue et lutter contre les activités des cartels. Cette déclaration d’urgence permet également de débloquer des fonds fédéraux pour financer le projet, contournant ainsi certains obstacles législatifs.

    Cependant, cette initiative a déjà déclenché de vives réactions, notamment de la part des défenseurs des droits de l’homme, des associations pro-migrants et de nombreux élus démocrates, qui dénoncent une mesure inefficace et coûteuse.

    Les conséquences de cette décision, à la fois sur le plan humain et diplomatique, pourraient être profondes, affectant non seulement les relations avec le Mexique mais aussi la perception internationale des États-Unis en matière de gestion migratoire.

    Retrait États-Unis OMS
    Retrait des États-Unis de l’OMS.

    Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

    En signant un décret mettant fin à l’adhésion des États-Unis à l’OMS, Donald Trump a une fois de plus affirmé sa politique de l’Amérique d’abord. Selon ses déclarations, cette décision vise à protéger les intérêts nationaux face à ce qu’il qualifie de mauvaise gestion et de partialité de l’organisation.

    Il a également critiqué l’OMS pour son rôle dans la gestion de crises sanitaires récentes, notamment la pandémie de COVID-19, et l’accuse de favoriser certains pays au détriment d’une réponse équitable et efficace à l’échelle mondiale.

    Trump a annoncé que les fonds précédemment alloués à l’OMS seraient redirigés vers des initiatives nationales de santé publique et des programmes bilatéraux avec des pays partenaires.

    Cette décision, cependant, a suscité de vives réactions sur la scène internationale, beaucoup y voyant un affaiblissement de la coopération mondiale en matière de santé et un risque accru de fragmentation dans la lutte contre les pandémies et autres défis sanitaires mondiaux.

    Pour ses partisans, ce retrait symbolise une rupture avec un multilatéralisme jugé inefficace et une réaffirmation de la souveraineté américaine.

    Abrogation politiques diversité
    Abrogation des politiques de diversité.

    Abrogation des politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) dans le gouvernement fédéral

    L’abrogation des politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) dans le gouvernement fédéral constitue l’une des décisions les plus controversées parmi les décrets signés par Donald Trump dès son retour au pouvoir.

    Par ce décret, Trump a ordonné la suppression des programmes et initiatives liés à la DEI, arguant qu’ils représentaient une charge financière excessive pour le gouvernement fédéral et qu’ils ne produisaient pas les résultats escomptés. Il a également critiqué ces politiques, les qualifiant de divisionnistes et contraires aux principes du mérite individuel et de l’unité nationale.

    Cette décision marque un tournant dans la gouvernance fédérale, car les programmes DEI avaient été développés pour promouvoir une représentation équitable des minorités, des femmes et des groupes historiquement marginalisés au sein des institutions publiques. Ils incluaient notamment des formations sur les préjugés inconscients, des initiatives pour recruter une main-d’œuvre diversifiée et des mécanismes pour réduire les inégalités systémiques.

    Leur suppression soulève des préoccupations quant à l’impact sur les opportunités offertes aux communautés défavorisées et sur l’engagement du gouvernement en faveur d’une société plus inclusive.

    Les partisans de Trump saluent cette mesure comme une étape vers une gestion plus pragmatique des ressources publiques et une lutte contre ce qu’ils perçoivent comme une bureaucratie excessive.

    Renégociation des accords commerciaux internationaux

    Dès son retour au pouvoir, Donald Trump a pris une décision ferme en matière de politique commerciale en signant un décret qui redéfinit les engagements économiques des États-Unis sur la scène internationale.

    Ce décret vise à réévaluer l’ensemble des accords commerciaux en vigueur, avec pour objectif principal de favoriser les intérêts des travailleurs américains et de renforcer la compétitivité des entreprises nationales.

    Concrètement, il prévoit une réduction significative de l’aide étrangère accordée aux pays qui, selon l’administration Trump, n’offrent pas des conditions commerciales équitables aux États-Unis.  

    Le président souhaite également privilégier des accords bilatéraux au détriment des grands traités multilatéraux jugés trop contraignants ou défavorables. Ce réalignement vise à garantir des partenariats gagnant-gagnant, dans lesquels les États-Unis obtiendront des concessions tangibles, notamment en matière de droits de douane et d’accès au marché.

    Enfin, ce décret prévoit la mise en place de nouvelles règles exigeant que tout futur accord commercial inclue des garanties strictes en faveur des industries clés du pays, telles que la sidérurgie, l’automobile et la haute technologie, tout en dissuadant la délocalisation des emplois à l’étranger.  

    Réintroduction exploration énergies fossiles
    Réintroduction de l’exploration des énergies fossiles.

    Réintroduction de l’exploration des énergies fossiles

    En levant les restrictions imposées lors des précédentes administrations, ce décret vise à relancer massivement l’exploitation des ressources énergétiques nationales, en particulier le pétrole, le gaz naturel et le charbon.

    Trump justifie cette mesure par la nécessité de renforcer l’indépendance énergétique des États-Unis, réduire leur dépendance aux importations étrangères et dynamiser l’économie, notamment dans les régions historiquement dépendantes de l’industrie énergétique.

    Cette décision s’accompagne d’un assouplissement des normes environnementales pour accélérer l’octroi des permis d’exploitation et faciliter les investissements dans les projets d’extraction.

    Si ses partisans saluent une opportunité de création massive d’emplois et de stimulation de la croissance, les critiques pointent les risques accrus pour l’environnement et le climat, mettant en garde contre une hausse des émissions de gaz à effet de serre et une possible régression des engagements américains en matière de lutte contre le changement climatique.

    Ce retour à une stratégie énergétique centrée sur les énergies fossiles illustre la volonté de Trump de privilégier les intérêts économiques immédiats, quitte à ignorer les appels à une transition vers les énergies renouvelables, au grand dam des défenseurs de l’environnement et de certains alliés internationaux.

    Ce qu’il faut retenir

    En signant ces cinq décrets chocs dès son investiture, Donald Trump a clairement réaffirmé son style de gouvernance direct et sa volonté de marquer immédiatement les esprits. Ces décisions, oscillant entre ambitions économiques, priorités sécuritaires et réformes sociopolitiques, reflètent une vision clivante qui divise autant qu’elle mobilise.

    Si certains voient en ces mesures une réponse audacieuse aux défis actuels, d’autres y perçoivent un recul sur des enjeux cruciaux, notamment environnementaux et sociaux. Une chose est certaine : ce début de mandat s’annonce mouvementé, promettant des débats animés, tant au sein des États-Unis qu’à l’échelle internationale.

    Reste à voir si ces choix stratégiques tiendront leurs promesses ou s’ils aggraveront les fractures déjà existantes.

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